J’ai vu ma mère mourir devant moi, mais c’était un immense soulagement. Enfin, ENFIN, elle ne souffrait plus. Elle a recouru au suicide assisté, autorisé en Suisse, mais j’ai rencontré des oppositions au niveau des mentalités, je te raconte.
Le 19 mars 2018, quand ma mère est morte devant mes yeux, j'ai ressenti un immense soulagement : elle était ENFIN délivrée de douleurs au niveau de la nuque et du dos, qui se sont progressivement intensifiées jusqu’à ce que plus rien ne puisse la soulager.
Elle a eu recours au suicide assisté, autorisé en Suisse.
Mes parents habitaient alors ensemble dans leur maison genevoise .
Ma mère avait 87 ans et mon père en avait 95.
64 ans de mariage perturbés le 4 février 2018; ma mère fait une crise d’épilepsie, comme ça lui est arrivé quelque fois par le passé. Une ambulance l’emmène à l’hôpital principal de Genève .
vendredi 9.2.18 - Départ papa Hôpital des Lilas
Mon père restant ainsi livré à lui-même, j’organise une aide médicale et ménagère qui lui rend visite quotidiennement mais la situation l’affaiblit, et son état nécessite son départ vers un établissement gériatrique à Genève aussi, que j'appellerai “L’hôpital des Lilas” .
Quelques jours plus tard, ma mère est aussi transférée dans le même hôpital gériatrique que mon père, parce qu’elle est aussi trop faible pour rentrer seule chez elle.
Oh, ça faisait bien des années que ma mère nous répétait sa lassitude d’une vie, qu'elle assimilait à une corvée quotidienne à laquelle sont venues se greffer de plus en plus de douleurs lancinantes.
Je n’ai pas été étonné lorsque depuis son lit d’hôpital, elle m’a annoncé vouloir en finir, pour de bon.
J’informe mon père et ma soeur de cette décision. Ça leur fait un choc, oui, mais personne n’est vraiment surpris.
Ma frangine habite fort loin, mais comme les événements vont sans doute se précipiter, elle se tient prête à venir nous rejoindre à Genève avec son ami.
Je me suis alors renseigné sur internet quant aux modalités d'un suicide assisté en Suisse.
ATTENTION ! Tout ce que je raconte date de 2018; donc il est possible que certains détails ou certaines procédures aient changé depuis.
Il y a deux conditions indispensables : d’abord, le “candidat” doit disposer de toutes ses capacités mentales afin qu’il ne subsiste aucun doute sur sa volonté de mourir et il faut trouver un médecin qui accepte de prescrire la quadruple dose létale du médicament à boire].
C’est donc en connaissance de cause que j’ai contacté Grand Départ , une des associations principales d’aide à mourir à Genève.
Ils acceptent les demandes des non-membres de leur association, contre un montant forfaitaire de 350 francs .
Ils ont commencé par me fournir la lettre-type que ma mère a dû recopier à la main, pour que sa volonté de mourir soit à la fois respectée et indiscutable.
J'ai supposé logiquement - mais naïvement - que les hôpitaux gériatriques étaient comme ça avec les associations d'aide au suicide.
Spoiler : pas du tout. Mais alors pas-du-tout ! En tout cas pas l’hôpital des Lilas où se trouvaient mes parents.
Je me souviens très bien : on était dans la chambre de ma maman quand j'ai évoqué le sujet du suicide assisté avec le Docteur Muller qui s'occupait de ma mère à l'hôpital des Lilas.
Il est devenu nerveux comme si j’avais une grenade de dégoupillée à la main… Il regardait partout, comme une bête traquée, puis, il m'a expliqué en bégayant à moitié que ma mère devait d’abord passer des tests cognitifs qui duraient plusieurs heures, répartis sur plusieurs jours.
Je lui ai dit : “ah bon ? … Pour savoir si quelqu’un a toute sa tête, il faut faire des démarches aussi lourdes ?”
Comme je ne comprenais toujours pas bien son malaise, je lui ai alors demandé - maladroitement - s'il était habilité à prescrire le médicament final.
Alors là c'était trop pour lui !
On était toujours debout, face à face, près du lit de ma mère et le hasard faisait je me situais juste entre le Dr Muller et la porte de la chambre.
Et là, il m'a dit ce truc lunaire : “Vous voulez m'empêcher de sortir ? Ah mais J'appelle la sécurité !”. Et sans attendre, il a appuyé effectivement sur une télécommande qu’il avait dans sa poche.
Je lui dis “Mais pas du tout… je me renseigne !”
Un vigile est arrivé en courant pour demander ce qui se passait. Je lui dis : “Mais rien, on discute” ... et le médecin en a profité pour s'enfuir dans le couloir en disant assez fort : “C’est du manque de respect, c’est du manque de respect !”.
WOUAW… Alors là, je tombais de très très haut !
Je suis sorti de l'hôpital accompagné du gardien qui était aussi interloqué que moi, et c'est là que j'ai compris à quel point ce sujet était intouchable dans cet endroit.
Les infirmières et les aides soignants de cet hôpital avec qui j'ai discuté semblaient pourtant d’accord avec moi sur le concept de suicide assisté, mais dès qu’il s’agit de médecins autorisés et invités à démarrer le processus, c’est tout autre chose.
C’est vrai qu’aider quelqu’un à mourir peut-être perçu comme une “condamnation à mort” qui contraste avec le serment d'Hippocrate mais comme c'est le choix délibéré de ma mère, et de loin la meilleure solution, sa dernière volonté sera donc respectée loin de l'hôpital, sans leur soutien, et surtout, SURTOUT sans les informer.
J’ai appelé l’association “Grand Départ” pour les alerter sur la réaction épidermique du docteur Muller mais ils m’ont dit qu’ils connaissaient la position des hopitaux, et que j’aurais jamais dû leur parler de ça.
Ben oui, mais je savais pas, moi, je suis naïf !
Grand Départ m’a recommandé la doctoresse Martin , qui est favorable au suicide assisté et qui est en mesure de faire passer un test cognitif à ma mère et ensuite de lui prescrire le médicament fatal que j’appellerai le “Trizanobutyral” .
Cette doctoresse a donc rendu discrètement visite à ma mère à l'hôpital des Lilas sans s'annoncer comme médecin, pour éviter les problèmes, évidemment.
En ma présence, Madame Martin a recueilli la confirmation inchangée de ma mère sur sa volonté à quitter ce monde.
Elle lui a posé ensuite une dizaine de questions, telle que la date du jour et quelques infos sur des gens et des lieux qui lui sont familiers dans le présent ou dans le passé pour s’assurer de la cohérence de ses réponses.
Dix minutes ont suffi pour se rendre compte de sa parfaite santé mentale; très loin, donc, de la batterie de tests délirants imaginés par le docteur Müller.
jeudi 8.3.18 - acharnement 4 médecins autour de ma mère
Le surlendemain, ma mère m’a raconté que quatre personnes sont venues lui rendre visite. Elle croyait que c’était l'association Grand Départ, mais en fait, il s’agissait de gens de l’hôpital qui étaient venu harceler ma mère jusque dans son lit pour l’exhorter à ne pas mettre fin à ses jours. T’y crois, ça ?
Je peux pas les accuser officiellement d'avoir usurpé leur identité, mais ils ont réussi extorquer le nom de la doctoresse Martin à ma mère, qui se pensait en confiance.
Et ça, je le sais parce que le Docteur Muller m’a demandé ensuite, l’air de rien : “C’est bien la doctoresse Viviane Martin qui est venue visiter votre mère avant-hier ?”
J'ai bondi de colère et de surprise dans ma tête, mais j’ai rassemblé mon sang-froid pour ne rien laisser paraître. Je suis parti sans répondre puis je lui ai envoyé un texto sec mais poli pour lui interdire formellement de prendre contact avec madame Martin de quelque façon que ce soit”.
C'est la déclaration des hostilités. Je comprends qu’on va devoir jouer serré.
Le lendemain matin, je me réveille d’un coup sec en sueur, la respiration courte, le coeur qui va exploser. Je savais pas ce qui m’arrivait. J’ai appris par la suite que c’était une crise d’angoisse. C’est horrible comme sensation ! Je souhaite ça à personne.
J'imaginais que les gens de l'hôpital allaient transférer ma mère dans un endroit secret tellement je les pensais capables de tout pour bloquer la procédure de fin de vie.
Ah, mais cette situation, elle m’a rendu parano.
Je reprends mes esprits, et bonne nouvelle parce que dans ma boîte aux lettres, je trouve le certificat de discernement de la doctoresse Martin; document que je dois maintenant remettre à l'association “Grand Départ” accompagné de la lettre manuscrite de ma mère dans laquelle elle précise son désir formel de mourir.
J’utilise pas la poste ! Non non non ! Ah non, je veux leur remettre en mains propres, on sait jamais. Eux-mêmes sont très prudents parce qu’ils ne m’accueillent pas dans leurs locaux : c’est quelqu’un de leur association qui vient à ma rencontre devant leur porte d’entrée.
On se croirait dans un polar.
Grand Départ doit maintenant soumettre cette demande à leur médecin de référence qui va contrôler que tout est correct.
Son approbation m'a été confirmée l'après-midi même et deux rendez vous sont alors fixés : un premier dans quelques jours, pour qu’une représentante de Grand Départ rencontre ma mère afin d’entendre de sa propre bouche sa volonté de mourir, et un second rendez-vous le 18 mars pour lui préparer et lui donner la potion qu’elle devra boire elle-même.
Ma soeur est arrivée ce matin pour accompagner les derniers jours de maman et soutenir notre papa dans l’épreuve. Elle est accompagnée de son ami Georges], que je salue ici, parce qu’il nous sera d’un vrai soutien.
Aujourd’hui, il va s’agir de sortir mon père, mais surtout ma mère de l’hôpital, même si elle est encore très faible parce que ça n’a plus tellement d’importance, maintenant.
On craint que la direction de l’hôpital démène son énergie pour retarder leur départ.
Ma soeur, son ami Georges et moi-même, sommes conviés dans le bureau du directeur, lui-même assisté du Dr Muller et de deux infirmières pour envisager le départ de nos parents.
Et comme prévu, ils essaient de nous dissuader, certains qu'ils sont que ma mère traverse juste un épisode dépressif temporaire, comme ils nous l’oint dit clairement.
Ma soeur et moi devenons de plus en plus fébriles face à une situation qui se raidit mais Georges, peut-être plus détaché, a pris la parole avec diplomatie et fermeté : je salue sa plaidoirie qui a convaincu la partie adverse que ma mère s’était libérée de ces vilaines petites pensées suicidaires et qu’elle avait maintenant juste besoin de retrouver sa maison, épaulée par un service médical régulier que nous avions déjà prévu, bien sûr :-)
Les arguments ont fait mouche; j'avais presque envie d’applaudir.
Mais ils insistaient malgré tout, pour différer la sortie de nos parents au vu de leur état de faiblesse.
C’est moi qui ai alors exigé leur libération juste à la fin de la réunion pour ne surtout pas leur laisser le temps de préparer une contre-offensive.
Je voyais vraiment la sortie de ma mère comme un otage qu'on aide à s’enfuir.
Après avoir signé les documents de sortie, Georges et moi avons encadré ma mère pour l’aider à rejoindre l’une de nos deux voitures garées près de la porte, puis on a récupéré mon père aussi vite que possible et on s’est barrés presqu’en faisant siffler les pneus.
Une fois rendus à la maison de mes parents, on ne les a plus laissé seuls; pour les aider bien sûr, mais aussi pour nous assurer que des gens de l’hôpital gériatrique ne viennent pas jusqu’ici pour les faire chier; Ah oui, cette histoire nous a tous rendus un peu paranos.
Brigitte , la bénévole de l'association “Grand Départ”, est venue demander la confirmation orale de ma mère sur sa volonté persistante, concrète et raisonnée d’en finir, afin de confirmer le second rendez-vous du lundi 19 mars.
Ma soeur et son ami Georges repartent chez eux pour assumer leurs obligations courantes,
et ma frangine reviendra seule, la veille du dernier jour.
L’ambiance de cette journée est irréelle, comme si on redoutait l'approche d'un monde forcément meilleur pour notre épouse et maman.
Le soir, maman tient à faire à manger une dernière fois à pour mon père, quelque chose de très simple.
Brigitte se présente comme prévu à 8 heures du matin, le flacon de Trizanobutyral à la main. Elle a déjà prévenu la police qu’un suicide assisté allait avoir lieu, mais les gendarmes ne nous ont pas appelés; ils sont sans doute en relation de confiance avec “Grand Départ”.
En présence de ma soeur, mon père et moi-même, Brigitte a mélangé la poudre de Trizanobutyral avec de l'eau, dans un verre de sécurité, comme pour les petits enfants, pour être certain de ne pas en renverser par terre, évidemment.
Ma mère a d'abord avalé un anti-vomitif et puis après avoir confirmé une dernière fois sa volonté de mourir, elle s’est saisi du verre et elle l’a bu d’un trait, sans hésitation. J’oserais même dire “avec enthousiasme”.
Elle a dit à mon papa que sa dernière pensée sera pour lui, et puis elle s’est endormie le plus paisiblement du monde dans le canapé pour un ultime sommeil.
L’ambiance silencieuse traduisait une grande tristesse, mais surtout un immense soulagement. Enfin, ENFIN, elle ne souffrait plus !
Après environ une heure pour qu'il ne subsiste évidemment aucun doute sur sa mort, Brigitte a rappelé la police pour constater le décès, cette fois. Deux gendarmes sont venus et après quelques questions d'usage et une minutieuse inspection du corps, ils ont signé le certificat de décès et s’en sont allés sans autre procédure.
J'ai alors appelé une entreprise de pompes funèbres pour prendre ma mère en charge, laissant alors derrière eux un vide abyssal : ma maman était vraiment partie.
Il faut faire la distinction entre le suicide assisté, l’euthanasie active et passive.
L’assistance au suicide consiste à fournir au demandeur les moyens de mettre fin lui-même à ses jours.
Par exemple, si on avait dû aider ma mère à boire la potion, ça n'aurait plus été un suicide assisté, mais une euthanasie active, interdite en Suisse.
L'euthanasie active consiste donc à abréger la vie de quelqu’un à sa demande, notamment en lui injectant un produit létal.
L’euthanasie passive consiste juste à interrompre les soins nécessaires à la survie d’un patient, comme par exemple cesser l’alimentation artificielle de quelqu’un dans le coma .
La loi Léonetti permet ainsi explicitement l’euthanasie passive en France. Des discussions ont lieu pour autoriser l’euthanasie active, mais des oppositions farouches et passionnelles bloquent le débat.
L'euthanasie passive n'est encadré par aucune loi en Suisse, mais seulement par des principes éthiques et la Suisse permet implicitement l’assistance au suicide dans un très court texte de loi qui se contente de ne pas interdire de fournir à quelqu'un les moyens d'en finir à condition que ce ne soit pas pour des raisons intéressées.
La Belgique est plus permissive puisqu’elle autorise explicitement l’euthanasie active.
Je te mets en lien la liste des pays qui autorisent ou qui refusent l’une ou l’autre manière de mettre fin à ses jours en cas de souffrances intolérables.
Il y a aussi des grosses différences de peines en cas de violation de la loi : une euthanasie active en Suisse est punie de “3 ans d’emprisonnement ou d’une amende”, alors qu’en France : “Le fait de donner volontairement la mort à quelqu’un constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle.”
Assimiler “euthanasie” et “meurtre” est évidemment abusif.
Ça rend évidemment l'aide à mourir clandestine rare et délicate et ça provoque le tourisme de l'euthanasie dans un pays plus permissif.
Parmi les arguments des opposants à l’euthanasie, il y a l’existence des soins palliatifs, la crainte des erreurs de diagnostic, des abus ou des dérives liées à la pression sociale, ou même la dimension religieuse ou sacrée de la vie.
mais tout ceci est à mettre en perspective avec l’effroyable douleur de l’innocent torturé dans la prison de son propre corps sous les yeux rougis de la famille dévastée qui assiste malgré elle à cette agonie imposée, comme les témoins désespérés de ne pouvoir abréger cet impitoyable calvaire inutile que nul ne mérite, mais rendu obligatoire par une justice et une éthique barbare, insensées, traumatisantes et sadiques.
J’ai vu ma mère mourir devant moi, mais c’était un immense soulagement. Enfin, ENFIN, elle ne souffrait plus. Elle a recouru au suicide assisté, autorisé en Suisse, mais j’ai rencontré des oppositions au niveau des mentalités, je te raconte.
Retrouve la vidéo et le texte écrit sur mon site : http://www.blackcoach.ch/Chapitres/Chapitre095.php
00:24 • L’histoire de la fin de vie de ma mère
13:00 • Législation et explication des termes
15:42 • BD en 4 cases
Législation de l’euthanasie dans les pays du monde : fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gislation_sur_l%27euthanasie_et_le_suicide_assist%C3%A9_par_pays
-- SUISSE --
Résumé des démarches EXIT (Suisse) : Résumé des démarches exit :www.exit-romandie.ch/l-assistance-au-suicide-fr360.html
Dignitas (Asso suisse) : Suicide assisté et loi : http://www.dignitas.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=12&Itemid=53&lang=fr
Loi suisse sur l’euthanasie et l’assistance au suicide : https://www.lexfind.ch/tolv/233844/fr (page 62)
-- FRANCE --
Loi Léonetti : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000446240
Loi française sur le meurtre : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006165276
-- BELGIQUE --
Loi belge sur l’euthanasie : https://wallex.wallonie.be/eli/loi-decret/2002/05/28/2002009590
Auteur du texte, acteur, montage : Michel Defawes (Black Coach)
Soutien financier : toi, si tu en as envie, c’est ici : https://fr.tipeee.com/black-coach
"Echoes of Times", de Kevin Macleod (https://youtu.be/uRDDOlGlHpk)
"Virtual Light", de Houses of Heaven (https://youtu.be/Bx6kpcxEmb8)
“Spine Chilling Cardiac Tension”, de Biz Baz Studio (https://youtu.be/UQqJmSJ6JBI)
"The end", de Coyote Hearing (https://youtu.be/GKRhFUZsHMM)
“Interloper”, de Kevin Mc Leod (https://youtu.be/L1L2ynUgPnw)
Chaîne YouTube principale : https://www.youtube.com/@BlackCoach
Chaîne YouTube secondaire “Black Coach Express” : https://www.youtube.com/@BlackCoachExpress
Site Web : https://www.BlackCoach.CH
Le shop du Black Coach : https://www.BlackCoach.CH/shop.php
FaceBook : https://www.FaceBook.com/BlackCoachGeneve
Instagram : https://www.instagram.com/BlackCoach.CH
TikTok : https://www.tiktok.com/@blackcoachgeneve
Seule la Suisse accepte les candidats étrangers, mais seulement pour le suicide assisté.
-- Belgique : Théoriquement, l'euthanasie est réservée aux résidents belges. Cependant, il n'est pas explicitement illégal pour un étranger, mais les critères sont stricts, et les médecins doivent être convaincus de la situation médicale du patient, ce qui rend l'accès difficile pour les étrangers.
-- Pays-Bas : Comme en Belgique, les lois sont en théorie limitées aux résidents. Les médecins doivent être en mesure de suivre l'état du patient sur une période prolongée, ce qui complique l'accès pour les étrangers. Certains cas ont néanmoins été rapportés, mais cela reste très rare.
-- Luxembourg : L'euthanasie est réservée aux résidents du Luxembourg.
-- Canada : L'euthanasie est réservée aux citoyens et aux résidents permanents du Canada. Elle n'est pas accessible aux visiteurs étrangers.
-- Espagne : L'euthanasie est réservée aux résidents espagnols. Cela inclut aussi bien les citoyens espagnols que les personnes vivant légalement dans le pays.
-- Nouvelle-Zélande : L'accès à l'euthanasie est limité aux résidents et citoyens du pays.
-- Colombie : Bien que l'euthanasie soit légale, elle est essentiellement limitée aux citoyens ou résidents. Le système de santé en Colombie est conçu pour prendre en charge les citoyens, rendant la procédure très difficile d'accès pour les étrangers.