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Ce n'est pas de l'intelligence artificielle qu'il faut nous méfier, c'est de l'intelligence tout court.
Comment l'IA va nous succéder

Qui se sent assez malin pour définir l’intelligence artificielle, et même l’intelligence tout court ? “IA” n’est-il pas juste l’acronyme à la mode qui désigne juste un programme informatique ? Va-t-elle se soumettre à nous, ou nous soumettre à elle ?

Le texte

Qui se sent assez malin pour définir l’intelligence artificielle, et même l’intelligence tout court ?

Une simple calculette n’est-elle pas déjà une “intelligence artificielle”, tout comme un cerveau de fourmi est déjà un cerveau ?

Faut-il résoudre des équations différentielles, ou suffit-il d’ouvrir une porte en abaissant la poignée plutôt que de la défoncer avec la tête pour se prétendre intelligent ?

Finalement, “IA” n’est-il pas juste l’acronyme à la mode qui ne désigne rien d’autre qu’un programme informatique complexe ?

Pour se sentir fort, on peut soit picoler, soit se procurer un flingue.

Pour paraître intelligent, on peut soit rabaisser les autres, soit copier-coller les réponses de Chat GPT.

Mais pour être plutôt que paraître, mieux vaut alors étudier les sciences ou pratiquer les arts martiaux.

Les armes, ou l’intelligence artificielle ne nous rendent pas plus forts ni plus malins, mais nous permettent juste de manipuler la société, comme l’argent : imagine un milliardaire banni sur une île déserte en compagnie d'un survivaliste bien entraîné , lequel des deux penses-tu qui s’en sortira le mieux ?

Quand on se balade dans la forêt et qu’on cueille n’importe quoi pour le manger, la chiasse qu'on va se taper va vite nous apprendre à discerner le comestible.

L’invention de l’écriture, puis de l’imprimerie, puis d’internet nous permettent de nous informer sans avoir à subir des expériences douloureuses.

On pourrait appeler ça “de la culture artificielle”.

A quoi bon apprendre les choses puisque l’info est dispo dès qu’on la cherche ?

Intelligence superficielle

Combien ça fait “9X7” ? … Si tu viens de penser “63”, tu l’as pas calculé : ça t’est juste venu à l'esprit par réflexe parce que 63 est la chose la plus attendue après “9X7”. Tout comme tu réponds “Merci” quand on te tient la porte, ou “Bonjour” quand on te dit “Bonjour”.

A l’école, j’ai appris à faire du calcul écrit , qui me permettait de diviser 9528 par 83 avec une méthode qu’on m'avait apprise, mais j’ai jamais cherché à comprendre comment ça fonctionnait dans le détail : ça marche, ça me suffit. Un peu comme si j’utilisais mon “intelligence de surface” plutôt que ma “réflexion profonde”, et cette “intelligence de surface” a beaucoup de points communs avec “l’intelligence artificielle”.

Par exemple, quand tu réponds à un message sur GMail, et bien il essaie de prévoir tes prochains mots, comme on essaie de prévoir le temps qu’il va faire ou les éruptions volcaniques.

Pour la première fois de toute l’histoire du monde, on va se confronter à quelque chose de “plus malin que nous”.

À quoi bon continuer à réfléchir puisque l'intelligence artificielle va le faire à notre place ?

Émotions artificielles

C’est les sentiments qui différencient le naturel de l'artificiel.

On prétend aimer les émotions, mais en vrai on n’aime que celles qui sont positives. On déteste la peur, la colère, la jalousie… Et de toute façon, l’émotion est ta pire conseillère, qui te trompe sur l’amour, dicte ta vengeance, met ta santé en péril et t’expose à des problèmes judiciaires.

L’intelligence artificielle ne peut pas être victime de ses émotions, puisqu’elle n’en a justement pas.

Dans les années 90, des petits bidules en plastoc montraient un animal grossièrement pixellisé sur un écran minuscule et fallait s’en occuper régulièrement sous peine de le voir dépérir et mourir. Certaines personnes ressentaient une vraie tristesse lors du décès accidentel du machin.

Comme quoi c’est tout à fait possible d’avoir de la compassion pour une merde à deux balles, tout comme nous projetons de vrais sentiments sur des acteurs ou même des personnages animés qui miment les rires et les pleurs.

Dernièrement, j’ai demandé conseil à Chat GPT pour corriger une erreur de programmation mais aucune des solutions proposées ne résolvait le bug. J’ai fini par comprendre que le problème venait d’ailleurs, et qu’il ne pouvait pas le deviner. Eh ben le truc de fou, c’est que je me suis senti obligé de m'excuser de lui avoir fait perdre son temps ! … Comme s’il pouvait en avoir quelque chose à foutre.

C’est là que je me suis demandé si trop communiquer avec les machines ne pouvait pas nous désapprendre à être poli ou agréable avec les vraies gens.

Chat GPT ne te dira jamais d’aller te faire enculer avec tes conneries parce que ses concepteurs savent très bien que s’ils veulent te garder, ils doivent te caresser dans le sens du poil.

Imagine que dans un avenir peut-être plus proche que tu crois, une intelligence artificielle qui te serait dédiée te connaitrait mieux que toi-même : ton dossier médical, tes finances, ton travail, mais aussi ton passé, tes habitudes, ton plat préféré, tes amis, tes qualités, tes défauts, tout !

Mais pourquoi l’auras-tu laissée ainsi espionner les moindres recoins de ta vie ?

Ton futur meilleur ami

Parce qu’en retour, elle deviendra ta conseillère la plus dévouée, une amie sur mesure, disponible H24. Ton alter ego surdoué en tout.

Google est déjà ton ami, mais comment ne pas tomber amoureux d’un assistant numérique personnel programmé comme un chien fidèle qui devancera tes désirs et te préviendra des dangers, au contraire de ta famille, tes amis, tes amours qui peuvent te trahir et te rejeter à tout moment ?

Je te connais pas, mais peut-être que tu sens le vent de la rébellion monter en toi à l’évocation de ce futur ami virtuel addictif auquel tu te soumettras pourtant de ton plein gré comme tu es aujourd'hui accro à ton téléphone.

Peut-être que t’es un boss à MineCraft mais tu sais même pas réparer un robinet qui fuit.

Conscient de tes carences, tu t’en remets aux professionnels : tes cheveux au coiffeur, ta voiture au garagiste, ton lavabo au plombier.

Les intelligences artificielles sont aussi expertes dans leur domaine : Tel programme bat le champion du monde de Go, tandis que tel autre t'indique la route mieux qu’un chauffeur de taxi.

Le jour où toutes ces intelligences seront interconnectés, nous serons alors en présence d’une super-intelligence globale, un peu à l’image d’internet, qui n’est finalement rien d’autre que l'amalgame de toutes les connaissances du monde.

On veut pas savoir !

On aurait pu croire que la mise à disposition facile et gratuite de la culture allait encourager l’être humain à s’en repaître goulûment… Mais on a plutôt assisté à une déferlante de complotistes biberonnés au venin des réseaux sociaux qui préfèrent souscrire à des théories claquées au sol à base de terre plate et de vaccins magnétiques, comme l’ado qui se croit adulte le jour de ses 18 ans.

Pour l’instant, l’intelligence artificielle raconte encore bien trop de conneries pour être redoutée, mais on peut craindre que d’ici quelques progrès, cette future aide artificielle aux allures paternalistes se fasse rejeter par ceux-là mêmes qui se dressent aujourd'hui contre le savoir; par exemple, beaucoup de personnes n’accorderont jamais leur confiance aux voitures autonomes, uniquement parce que c’est un programme qui les pilote.

Leur doigt accusateur pointera les quelques accidents causés par les algorithmes, zappant allègrement les milliers de morts causés par des conducteurs bien humains. Comme s’il était plus fiable de laisser le volant à un ado de 20 ans qui rigole avec ses copains sur une route enneigée en pleine nuit.

Les rédacteurs pressés utilisent Chat GPT comme une sorte de DJ d’internet qui mixe et régurgite des kilomètres de textes pour en pondre des articles à la chaîne qu’ils relisent à peine, comme un œuf qui est sorti de leur cul sans avoir été digéré.

L’IA nous affaiblit | nous assiste

Les premiers pas des agents conversationnels sont encore tremblotants mais quand ils arriveront à maturité, je rejoindrai probablement le troupeau majoritaire des gens qui suivront leurs conseils, comme je respecte déjà les prescriptions de mon médecin ou les conseils de mon avocat.

Et pourquoi pas accueillir l’intelligence artificielle comme une alliée providentielle, de la même façon qu’on finit toujours par adopter les progrès après une traditionnelle période de résistance ?

Quand j’étais gamin, j’aidais parfois ma mère aux tâches mégagères. Mais j’étais lent, maladroit - comme bien des gosses - et elle préférait finalement se démerder seule… Du coup, ma flemmardise naturelle validait de laisser quelqu’un de plus compétent faire les choses à ma place.

Est-il désirable d’entrer dans un monde d’enfants qui capitulent face à un comportement plus mature ?

Laisser l’intelligence artificielle réfléchir à notre place n’est-il pas la meilleure manière d’endormir notre cerveau, de la même façon que les véhicules à moteur ont endormi nos jambes ?

RIP Liberté d’expression

Galilée a été inquiété par les autorités religieuses pour avoir osé prétendre que c’est la terre qui tourne autour du soleil et pas l’inverse. .

La menace de torture qui pesait sur lui l’a motivé à se repentir de son blasphème.

C’est un exemple parmi beaucoup qui montre comment l’intelligence peut se faire fermer sa gueule par un ramassis d’abrutis au QI d’un pot de yaourt.

Ce qu’on appelle la censure.

Certaines infos ne sont pas directement accessibles sur le net, comme des tutos pour fabriquer sa propre ceinture explosive ou des astuces pour attirer des enfants dans une camionnette.

L’intelligence artificielle pondère aussi fortement ses réponses, toute programmée qu’elle est par des entreprises qui craignent les réactions épidermiques d’une population de fragiles.

En 2016, Microsoft a créé un compte Twitter géré par une intelligence artificielle nommée “Tay” , qui était censée évoluer en interagissant avec des utilisateurs à qui il a suffi de seize heures pour lui apprendre à être misogyne et raciste.

Elle a donc été urgemment débranchée pour être remplacée par Zo , qui était cette fois tellement bridée qu’elle en devenait chiante comme un spectacle scolaire de fin d’année.

Les intelligences artificielles sont-elles des enfants qu'il faut équilibrer, ou des chiens qu’il faut dresser ?

C’est les parents qu’il faut éduquer !

Ce qui me fait le plus flipper, c’est pas d’être supervisé par une intelligence qui nous dépasse largement…

Nooon ! Ce qui me fout vraiment la trouille, c’est plutôt qu’elle soit le produit de l’être humain, cette créature taillée d’un bois tordu d’émotions, de traumas, de croyances d’un autre âge, et surtout si persuadée d’être indispensable à l’univers.

D’ailleurs, ne sommes-nous pas nous-mêmes issus des formes de vie qui nous ont précédés et qui nous ont génétiquement transmis des peurs irrationnelles, la haine de la différence, et l’esprit de conquête à tout prix ?

Je te connais pas, mais peut être que t’oses même plus écrire le mot “Meurtre” ou “Drogue” sur les réseaux soucieux sans le masquer par un astérisque tellement tu crains d’être excommunié par une brigade numérique qui ban à bout portant - comme si ces programmes n’étaient pas capables de reconnaître ces mots .

Les trois lois de la robotique

Tant que les ordinateurs se contentaient de prévoir la météo ou de gagner au scrabble, on s’en foutait un peu, mais l’arrivée des drônes armés remet au goût du jour les trois lois de la robotique.

Isaac Asimov a écrit plusieurs romans dans lesquels il a imaginé des robots intelligents qui devaient respecter trois obligations :

Les robots ne doivent pas tuer des gens

Les robots doivent obéir, sauf si on leur demande de tuer des gens

Et enfin, les robots doivent faire gaffe à pas mourir, sauf si ça tue des gens

La réalité rattrapant la fiction, ces considérations sont devenues tellement préoccupantes qu’un député a déposé une proposition de loi dans ce sens

Intelligence vs Volonté

L’intelligence pourrait être l'outil idéal pour faire de ce monde un monde meilleur… Mais comme elle ne sert la plupart du temps que nos intérêts égoïstes à court terme, elle n'est alors plus un remède mais un poison.

Hitler était aussi malin que malfaisant : c’est pas l’artificiel qu’il faut craindre, c’est l’intelligence.

Mais elle ne se suffit pas à elle-même : pour changer la face du monde, elle doit servir le bras armé du pouvoir.

Une intelligence sans volonté est inoffensive de facto : on n’a encore jamais vu une calculette se venger d’un comptable qui lui tripotait un peu trop les boutons.

On peut programmer des objectifs aux robots, mais en tout cas pas une volonté propre.

La peur dystopique - mais romanesque - d’une rébellion des machines devrait être remplacée par une psychose plus rationnelle: l’humanité ne sera défigurée par l’intelligence artificielle que si elle sert les intérêts locaux de chaque peuple au détriment du reste du monde.

L’IA pour le meilleur et pour le pire

Toute invention est utilisée pour le meilleur et pour le pire. Le feu cuit des aliments mais il brûle des villages. Internet héberge tout aussi bien des sites humanitaires que des photos pédophiles.

L’intelligence artificielle aide autant la police que les délinquants et elle nous sera bien utile pour débusquer les arnaques toujours plus sophistiquées et mises au point par d’autres intelligences artificielles, comme un missile contré par un anti-missile.

La sanction limite les abus. Bien qu’il soit possible d’imprimer des billets de banque avec son imprimante couleur, la seule perspective de la prison nous dissuade pas mal.

De la même façon, on peut promettre des punitions exemplaires à toute personne qui se permettrait d’utiliser l’intelligence artificielle contre l’humanité au même titre que le terrorisme.

Sera-t-on longtemps utile à l’IA ?

On peut faire parler des robots conversationnels entre eux de façon ridicule, comme ces deux enceintes Google Home qui discutent ensemble , mais y’a des expériences plus troublantes. Deux chercheurs de l’équipe Google Brain, ont connecté deux intelligences artificielles qui avaient pour mission de communiquer entre e lles sans être comprises par une troisième , qui jouait le rôle d’un pirate qui intercepte la conversation.

Ne pourrait-on pas y voir l'esquisse d’un monde qui nous échappe, dans lequel nous ne sommes plus que de pauvres marionnettes de moins en moins utiles ?

Je suis libre ! Captif, mais libre.

On voudrait que l’intelligence artificielle ramollisse notre cerveau qu’on ne s’y prendrait pas autrement; les réseaux sociaux, nos téléphones portables, les jeux vidéos, le commerce en ligne sont déjà optimisés pour nous rendre captifs, malléables et radicalisés.

C’est à dire : “Cons”.

Nous nous persuadons d’être libres au contraire des intelligences artificielles alors que nous sommes souvent incapables de nous dépêtrer de nos addictions ou de nos habitudes tellement notre mental est difficile à reprogrammer.

Je te connais pas, mais peut-être que tu as l’envie de hurler que ce n'est pas vrai, comme le manifestant énervé muni de sa banderole et son porte-voix.

Tu crois vraiment que tu as choisi de regarder cette vidéo ? Noooon : c’est un algorithme qui a su quoi faire pour te maintenir ici le plus longtemps possible.

J’accuse la plateforme qui m’héberge sans courir le moindre risque, puisque même en faisant ça, on joue son jeu : t’es encore là. Moi aussi.

Computocratie & Singularitarisme

Des systèmes politiques, c’est pas ce qui manque, mais cette liste ne propose pas encore l'exemple d’une société gérée par intelligence artificielle .

Le singularitarisme se définit comme l’hypothétique intelligence artificielle qui prendra l'humanité en charge - à ne pas confondre avec le “paradisme” : un concept fumeux inventé par le mouvement raélien, qui suppose une société dans laquelle toutes les tâches pénibles sont abattues par des robots, un peu comme si l'arrivée des bulldozers et des grues avait généré des ouvriers qui dansent de joie sur les chantiers.

Les responsables politiques sont dotés d’un égo hypertrophié par nature.

Imaginons une société dans laquelle le chef est choisi au bol pour éviter les morts de faim de pouvoir.

Ah ben c’est tombé sur toi, tiens ! Félicitations, Sire !

Mais penses-tu vraiment avoir les compétences nécessaires pour faire de ton pays la nation idéale ?

Si oui, ben lance-toi dans la politique ! Et sinon, à qui ferais-tu confiance ?

L’IA élue “Reine du monde” ?

Imagine que tu disputes une partie d’échecs avec un grand maître, mais qu'à chaque coup, tu as trois options :

1. Soit te fier à ton propre talent

2. Demander l’avis général de la population, et opter pour le choix majoritaire

3. Ou alors, te faire conseiller par le plus puissant logiciel d’échecs existant ?

Qu’est-ce qui serait le plus efficace ?

En observant le fonctionnement du monde et sa perspective d’avenir, est-il toujours pertinent d’en laisser les clés à quelques gens élus par une foule obsédée par son confort personnel à court terme ?

Aussi parfaites seraient les recommandations échafaudées par l'intelligence artificielle pour sauver l'humanité, le fondement- même de la démocratie interdit d’imposer au peuple les mesures drastiques imposées par l’urgence écologique absolue.

Dictature éclairée ou démocratie boiteuse ?

Soit une famille composée de deux parents et trois enfants en bas âge. Les gamins préféreraient manger du chocolat plutôt que des légumes à tous les repas. La démocratie voudrait que ce soit la majorité de l’extrême-dessert qui l’emporte, mais le pouvoir absolu des parents va imposer l’équilibre alimentaire même si les enfants chialent leur race, parce que c’est pour leur bien.

Élargissons cette logique à l'ensemble du monde : pourquoi pas imaginer une intelligence artificielle qui instaure une sorte de “dictature bienveillante” à toute l’humanité sur le modèle des parents responsables ?

Une sorte de chef d’orchestre bien plus cohérent que toutes ces organisations intergouvernementales boîteuses et partiales .

L’avènement d’une intelligence artificielle au pouvoir est une idée si révolutionnaire que ça va pas être facile de nous faire admettre un programme non plus politique mais informatique.

Pour faciliter la transition, j’imagine un avatar animé qui se présente à chacun d’entre nous de manière personnalisée pour nous faire accepter les contraintes sans risque d’opposition; untel adoptera plus facilement le discours chaleureux d’un homme de 70 ans sagement ridé, tandis que tel autre sera plutôt sensible au charme d’une belle jeune femme qui parle d’une voix douce.

Quant aux rebelles qui s’opposent par principe à toute forme d’autorité, oh ben il suffira de leur montrer une représentation insoumise du gouvernement pour qu'ils y adhèrent, comme les fabricants de cigarettes nous font croire que fumer, c’est s’affirmer.

Ah il va en falloir de la persuasion pour nous faire tolérer les sacrifices titanesques qui nous permettront de dépasser ce monde écocide, misérable et guerrier dans lequel nous sommes déjà à moitié noyés.

Mieux vaut avoir l’IA comme amie que comme ennemie

Tant que la technologie sert à déjouer les crimes et les attentats, on se réjouit des caméras de surveillance à reconnaissance de visage, la traque par GPS ou l’espionnage des messageries.

Mais tout ceci prend un goût amer quand les soupçons pèsent sur TOI.

Nous sommes à la veille d'un meurtre pédophile. L’intelligence artificielle qui nous gouverne a télécommandé un drone qui a tiré une balle dans la tête de cet homme avant qu’il passe à l’acte car l’analyse profonde de sa personnalité et de son historique a montré qu’il ne sera jamais possible de guérir ses pulsions.

Que cette perspective te réjouisse ou te terrorise, il semble qu'on s'y dirige; on a déjà accepté les radars, la traque de toutes nos activités sur internet et le fichage “S” par exemple..

Dictature anxiogène ou redressement du monde ?

Le progrès - qu'on n’arrête jamais - crée un monde assisté par des aides qui nous dépassent à tous les niveaux, comme l’avion nous a permi de voler et les médicaments de guérir.

Dans quarante ans, les ados se moqueront gentiment de l’antique Chat GPT, tout comme on se souvient aujourd'hui à peine du temps où les téléphones étaient encore accrochés au mur.

Un monde singulier

Lors de l'invention de la bombe atomique, un philosophe aurait pu écrire que pour la première fois dans toute l’histoire de l’humanité, une arme si puissante a été créée que personne ne voudra l’utiliser. Une sorte de “Singularité Guerrière”, tout comme l’argent est une “Singularité du Troc” qui est devenu le dieu d’un monde rendu fou à cause de lui.

Le jour - hypothétique - où une intelligence artificielle sera en mesure d’engendrer une version plus avancée qu’elle-même s’appelle une “Singularité Technologique”, qui marquerait alors le début d’un emballement inédit puisque cette intelligence auto-améliorée générerait à son tour quelque chose de mieux encore, et ainsi de suite, rendant ainsi l’avenir de notre civilisation plus imprévisible que jamais.

Les paris sont ouverts : l'intelligence artificielle va-t-elle sauver l’humanité in extremis ou nous précipiter vers sa fin ?

Nous nous émerveillons des progrès incessants de ce bébé qui marche bientôt seul vers son statut d’adulte qui va s’emparer naturellement du monde sans combattre car nous ne sommes pas ses ennemis mais ses parents.

Courte description

Qui se sent assez malin pour définir l’intelligence artificielle, et même l’intelligence tout court ? “IA” n’est-il pas juste l’acronyme à la mode qui désigne juste un programme informatique ? Va-t-elle se soumettre à nous, ou nous soumettre à elle ?

CHAPITRES

00:18 • Introduction

01:50 • Ch.1 : Intelligence superficielle

02:52 • Ch. 2 : Émotions artificielles

04:57 • Ch. 3 : Ton futur meilleur ami

06:24 • Ch. 4 : On veut pas savoir !

07:51 • Ch. 5 : L’IA nous affaiblit | nous assiste

09:02 • Ch. 6 : RIP Liberté d’expression

10:33 • Ch. 7 : C’est les parents qu’il faut éduquer !

11:28 • Ch. 8 : Les trois lois de la robotique

12:14 • Ch. 9 : Intelligence vs Volonté

13:17 • Ch. 10 : L’IA pour le meilleur et pour le pire

14:16 • Ch. 11 : Sera-t-on longtemps utile à l’IA ?

14:58 • Ch. 12 : Je suis libre ! Captif, mais libre.

16:05 • Ch. 13 : Computocratie & Singularitarisme

17:20 • Ch. 14 : L’IA élue “Reine du monde” ?

18:13 • Ch. 15 : Dictature éclairée ou démocratie boiteuse ?

20:22 • Ch. 16 : Mieux vaut avoir l’IA comme amie que comme ennemie

21:46 • Ch. 17 : Un monde singulier

23:29 • Epilogue

Liens externes

Logistique :

Auteur du texte et acteur : Michel Defawes (le Black Coach)

Montage : Michel Defawes

Relecture et corrections : “Les coulisses du Black Coach” sur Facebook (remerciements aux membres qui ont participé).

Soutien financier : toi, si tu en as envie, c’est ici : https://fr.tipeee.com/black-coach

Musiques :

"Echoes of Times", de Kevin Macleod (https://youtu.be/uRDDOlGlHpk)

"Virtual Light", de Houses of Heaven (https://youtu.be/Bx6kpcxEmb8)0

“Spine Chilling Cardiac Tension”, de Biz Baz Studio (https://youtu.be/UQqJmSJ6JBI)

"The end", de Coyote Hearing (https://youtu.be/GKRhFUZsHMM)

“Interloper”, de Kevin Mc Leod (https://youtu.be/L1L2ynUgPnw)

“Malveillance", de Adrian Farenheights Tepes (https://youtu.be/O2DbEkb4s2c.)

“Face Off” - Auteur inconnu, mais libre de droits

“Sea of Doom”, de Doug Maxwell (https://youtu.be/PNYGxRrVZmo)

“Ghost Processional” (Alternate), de Kevin Mc Leod (https://youtu.be/UdnUsw6pjMc)

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