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La puissance des félicitations

Quand on se lance dans un projet, on essaie souvent des trucs qui fonctionnent pas très bien.

Mais c'est pourtant à ce moment-là qu'on a le plus besoin d’encouragements !

Les éloges, ils viendront bien après, quand on sera au point. Évidemment qu'on porte en triomphe celui qui réussit, qui gagne la course ! … Mais qui porte attention aux candidats malheureux tombés en cours de route ? Ils ont pourtant aussi donné tout ce qu'ils pouvaient, mais ils ne reçoivent aucune félicitation, alors qu'ils en ont tellement plus besoin que le vainqueur.

Le texte

imagine un gamin tout content de ramener son gribouillage à la maison

“Il est beau, mon dessin, maman ?"

la réponse-réflexe est : “Oh oui, mon chéri, il est magnifique !”

Mais tu dirais jamais ça à un adulte, parce que c'est hypocrite à vomir.

Pourtant, à tout âge, on adore être flatté.

“Hé ! Bonjour Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! Que ce dessin formidable se colle sur le frigo”

Ceux qui disent trop de bien des autres passent pour des menteurs hypocrites. Mais les gens qui disent tout le temps du mal des autres, est-ce qu'ils disent pas tout autant de conneries ?

Quand on est enfant, on nous demande toujours de bosser les matières dans lesquelles on est faibles, démotivés par les mauvaises notes qui vont avec, pour que de toute façon, une fois adultes, on ne s'occupe plus que des domaines dans lesquels on a toujours été brillants.

Je te connais pas, mais je pense pas que tu passes tes soirées à rattraper les matières qui te mettaient en échec scolaire.

Quand on se lance dans un projet, on essaie souvent des trucs qui fonctionnent pas très bien.

Mais c'est pourtant à ce moment-là qu'on a le plus besoin d’encouragements !

Les éloges, ils viendront bien après, quand on sera au point.

Évidemment qu'on porte en triomphe celui qui réussit, qui gagne la course ! … Mais qui porte attention aux candidats malheureux tombés en cours de route ?

Ils ont pourtant aussi donné tout ce qu'ils pouvaient, mais ils ne reçoivent aucune félicitation, alors qu'ils en ont tellement plus besoin que le vainqueur, qui ajoute au plaisir de la victoire, les médailles et les embrassades sous les projecteurs.

Quand j’étais petit, ma mère me répétait souvent que j’étais le plus beau, le plus fort, le plus intelligent. J’y croyais puisque c’était ma mère, j’étais petit et elle me le répétait souvent.

Mais quand je suis sorti de ses jupes pour m’intéresser aux jupes des autres filles, le maître du monde s’est rapidement rendu compte qu’il était tout juste maître de ses couilles.

Voilà comment un trou du cul timide et arrogant déboule dans la vie, avec sa gueule de con tout juste bonne à se prendre des râteaux par paquets de douze.

J'ai appris le respect et l'humilité en chialant ma race

Mais l'effet positif de ce que me disait ma mère, c’est que pendant toute ma vie, et aujourd’hui encore, quoi que j’entreprenne, j’ai toujours sa petite voix qui me chuchote à l’oreille : “De toute façon, tu vas réussir parce que t'es bon”.

Evidemment, que c’est des conneries ! Mais juste en être persuadé, c'est une aide psychologique énorme.

C'est comme l'homéopathie, l'effet placebo : t'y crois, ça marche.

Je te connais pas, mais peut-être que toi, quand t’étais gamin, on t’a toujours répété que tu étais nul et que t’arriverais jamais à rien. T’entends aussi cette petite voix qui te répète sans arrêt : “De toute façon tu vas te planter parce que tu es mauvais” ? [Effet nocebo]

La critique, c'est le volant qui permet de corriger la trajectoire de la voiture et c'est parfois aussi le frein pour éviter les catastrophes.

Mais les félicitations, c’est l’accélérateur, le moteur, le carburant qui permet d’avancer.

Si on n'a pas d'essence, nos rêves restent au garage.

Ou alors on n'ose pas démarrer parce qu'on n'a pas le permis de réussir. On anticipe les moqueries, les rejets, la jalousie.

Mais si au contraire, on est trop félicités, est-ce qu'on risque pas de s’endormir sur nos lauriers ? … Nooon : regarde les grands sportifs ou les meilleurs artistes : ils continuent d'exceller après avoir gagné un tournoi ou reçu un prix.

On ne se plaint jamais de pas être critiqué, on se plaint toujours du manque de reconnaissance.

Un employé viré, on dit qu’il est remercié.

Viré, remercié, c'est vraiment deux mots qui vont pas ensemble.

On pourrait imaginer une entreprise dans laquelle le directeur remercie vraiment son personnel grâce à qui la boîte tourne.

C'est comme "femme au foyer", ça sonne comme si elle glandait à la maisontoute la journée; alors qu'elle s'occupe de tout H24, même malade, et jamais personne ne la remercie.

Quand on répète tous les jours les mêmes tâches, on les fait forcément de mieux en mieux. On finit par atteindre une sorte de perfection dans l'indifférence générale.

Comme si l'excellence était la normalité attendue.

T'as pas le droit à la faute, on te fait remarquer la moindre erreur.

T'es pas bon à rien, t'es mauvais en tout.

Mais pourquoi fait-on aussi peu de compliments ? Ça met pourtant tout le monde de bonne humeur, ça réveille l'énergie, et c'est aussi agréable à donner qu'à recevoir.

J’ai lu plein d'articles qui évoquent les impacts négatifs des critiques, mais j’ai jamais rencontré personne qui déconseille les félicitations.

on est tellement peu habitués à être applaudi que quand ça nous arrive, on n'y croit pas : Pourquoi il me dit du bien, celui-là ? … A tous les coups, c'est le renard de la fable, qui me prend pour un corbeau à plumer.

Ben oui, parce que les rusés savent que la base de tout commerce et de toute arnaque, c’est de caresser les clients dans le sens du poil.

Même les enfants apprennent à cirer les pompes de leurs parents pour obtenir ce qu'ils veulent.

Mais si on considère la flatterie d’un œil positif : elle éveille en nous du plaisir, l'envie de passer à l'action.

C'est pas facile de complimenter quelqu'un sans qu'il croie qu'on se fout de sa gueule ou qu'on veut le truander.

On s’en fout que le compliment soit abusé tant que le résultat est atteint : le destinataire se voit plus beau dans le miroir. Ce qui est important, c’est qu’il a maintenant l'énergie nécessaire pour atteindre son propre reflet.

Liens externes

Retrouve la vidéo et le texte écrit sur mon site : http://www.blackcoach.ch/Chapitres/Chapitre062.php

Mes trois vidéos sur la critique se trouvent dans ma playlist : https://youtube.com/playlist?list=PL2nHP-vns8pyrugNl9QqsLkf7ZPu3ac6b

Logistique :

Auteur du texte et acteur : Michel Defawes (le Black Coach)

Montage : Michel Defawes

Relecture et corrections : “Les coulisses du Black Coach”, ainsi qu’au staff de mon serveur Discord (remerciements à tous les membres qui ont participé).

Voix : Setia Bliss et sa fille Rose Bliss, ainsi que Raphaël.

Soutien financier : toi, si tu en as envie, c’est ici : https://fr.tipeee.com/black-coach

Musiques :

"Echoes of Times", de Kevin Macleod (https://youtu.be/uRDDOlGlHpk)

"Virtual Light", de Houses of Heaven (https://youtu.be/Bx6kpcxEmb8)

“Spine Chilling Cardiac Tension”, de Biz Baz Studio (https://youtu.be/UQqJmSJ6JBI)

“Interloper”, de Kevin Mc Leod (https://www.youtube.com/watch?v=OMwkCA747bc)

“Sea of Doom”, de Doug Maxwell (https://youtu.be/PNYGxRrVZmo)

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